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Disney-Pixar, relier tradition et innovation

Dernière mise à jour : 5 mai 2021


Dans le domaine des industries créatives ou des métiers de la création, le processus entre l’idée et la matière qui va la formaliser est primordiale. Car il faut que l’un et l’autre soient qualitatifs. Si l’idée reste ordinaire ou si vous ne maitrisez pas un tant soit peu la technique de réalisation, l’œuvre sera moins percutante. Elles sont donc tenues d’assurer un haut niveau de maîtrise et d’innover en permanence.


Disney ouvre l’école CalArts en 1971, avec pour objectif de former la future génération d’animateurs du studio. « Je veux une école qui enseigne tout ce qu’il faut savoir sur la fabrication d’un film. Les élèves doivent être capables d’en assurer toutes les étapes. » in Les coulisses des studios Pixar.


A sa sortie de CalArts, John Lasseter, futur réalisateur de Toy Story et Cars, est directement embauché. Il contribue au développement des chefs d’œuvres que l’on connait, aux côtés des anciens, dans un esprit d’excellence artisanale, de « transmission de personne à personne, de main en main. »


Mais le problème avec une nouvelle génération c’est qu’elle est aussi là pour remettre en question les vieilles méthodes. Elle vit avec son temps. Et à cette époque commencent à émerger les outils numériques. John Lasseter, y voit une véritable opportunité d’accéder à ce réalisme recherché par Walt Disney. Il insiste tellement pour que le studio prenne cette voie, qu’il se fait virer. Il change alors de tribu, se retrouve employé par Lucas film Computer Graphics Group, puis par Steve Jobs lorsque ce dernier fonde Pixar Animation Studios.


Aujourd’hui directeur des studios Disney-Pixar, John Lasseter explique ce long chemin qu’il a parcouru pour encourager à la fois le développement technique et l’émergence d’idées nouvelles, c’est-à-dire dans son cas des scénarii originaux.


Cela lui aura demandé de naviguer à contre-courant à plusieurs reprises. Car aux débuts du numérique, explique-t-il, alors que tout le monde s’émerveille de la performance technologique des ordinateurs, lui y voit un outil pertinent pour renforcer la qualité des histoires. Il s’impatiente devant cette fascination et ambitionne déjà la suite, Toy Story.


Ainsi en va-t-il des visionnaires qui ont concrétisé leurs rêves. La première de leur qualité n’est ni l’anticipation, ni la persévérance. C’est la patience.


« Chez Disney, j’ai eu l’occasion de voir les prémices de l’animation 3D sur ordinateur et ça m’a vraiment enthousiasmé. J’en ai parlé à Frank et l’idée lui a plu, car Walt aussi avait sans cesse cherché à donner plus de dimension à ses animations. […] J’ai regardé l’ordinateur et j’ai dit à Franck : « C’est ce que Walt attendait ». Et il a acquiescé. »

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